Les décisions prises par le Conseil national de sécurité, suivant l’avis des virologues, ne sont pas une totale surprise. Elles n’en sont pas moins extrêmement dures pour plusieurs secteurs économiques. Pour l’événementiel, l’horeca ou le commerce, le reconfinement partiel est à la fois décourageant et lourd de conséquences concrètes. Le fédéral, les Régions et les autorités locales devront apporter aux entrepreneurs à nouveau touchés un soutien à la hauteur de la situation. L’enjeu reste de permettre un redémarrage vigoureux de l’économie, même si ce redémarrage est dans les faits reporté.
UCM prend acte des nouvelles restrictions imposées ce jour aux citoyens et aux entreprises, dans le but de stopper la recrudescence de l’épidémie. La priorité absolue est d’éviter un second lockdown. Il n’y a pas d’autre choix que d’accepter les recommandations des scientifiques.
Les nouvelles normes plus strictes en matière de bulle sociale, de spectacles, d’événements privés et de possibilités de shopping auront des conséquences sévères pour des milliers d’indépendants et de PME.
C’est un nouveau coup dur pour l’horeca, qui ne fonctionnait encore que vaille que vaille, et pour le commerce, à quelques jours de l’ouverture des soldes. C’est une catastrophe pour tout le secteur événementiel (culture, loisirs, sports, fêtes privées…), pour lequel toute perspective de réelle reprise est reportée d’au moins un mois. Qui plus est, il s’agit du mois d’août, propice au tourisme et aux événements en extérieur.
Le Conseil de sécurité du jour a inversé la tendance : la vie économique qui reprenait est à nouveau freinée. Il faut en tirer les conclusions. UCM appelle les autorités politiques, à tous les niveaux, à prévoir un monitoring des secteurs touchés par les nouvelles restrictions. Il est évident que des aides prévues jusque fin août devront être prolongées et que des aides ponctuelles devront être renforcées.
Le devoir de protéger la population contre une reprise de l’épidémie s’accompagne du devoir de soutenir les entrepreneurs face aux conséquences des mesures prises. Le pays ne peut pas se permettre de laisser s’effondrer des pans entiers de son économie, sous peine de plonger dans une crise économique et budgétaire de très longue durée.
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