Les décisions du Conseil national de sécurité de ce jour sont le minimum attendu. Les métiers de contact et les marchés vont pouvoir reprendre dans des conditions très strictes. En revanche, l’horeca, l’événementiel, le tourisme, la culture (hors musées), le sport… n’ont toujours aucune perspective. UCM reste très inquiète quant à la possibilité pour de très nombreux indépendants et PME de passer le cap. Il faudra rester attentif à leurs besoins et attentes, comme l’ont fait aujourd’hui les députés de la commission Économie de la Chambre, qui ont voté le report des soldes au mois d’août.
La phase 2 du déconfinement est confirmée. Lundi prochain, les métiers de contact (coiffeurs, esthéticiennes…) pourront reprendre leurs activités sur rendez-vous et en respectant les règles de sécurité. Les marchés rouvriront également, avec cinquante échoppes au maximum et un schéma de circulation.
Ce pas supplémentaire vers la reprise des activités n’aurait pas été possible si les règles n’avaient pas été respectées dans les entreprises et, depuis le 4 mai, dans les commerces. Le sens des responsabilités des acteurs économiques, dans leur immense majorité, n’a pas été pris en défaut.
Nous n’en aurons pas fini lundi avec le déconfinement. Le Conseil national de sécurité n’a donné aucune perspective aux restaurateurs, aux cafetiers, aux traiteurs, aux campings, aux organisateurs de spectacles ou d’événements, aux autocaristes, voyagistes et à bien d’autres professions. Au contraire, la date tant attendue du 8 juin ne sera qu’un nouveau petit pas en avant. Des restrictions subsisteront jusqu’au 30 juin, sans doute tout l’été.
Les mesures de soutien aux entreprises de ces secteurs devront être prolongées (droit passerelle, chômage temporaire, reports de paiement, accès à des prêts…) pour éviter l’effondrement de pans entiers de notre économie.
Dans cet esprit d’une attention prolongée aux indépendants et PME, UCM souligne le vote en commission Économie de la Chambre du report des soldes d’été au mois d’août. C’était une demande majoritaire des commerçants, qui estiment avoir ainsi une meilleure chance d’écouler une bonne partie de leur stock dans de bonnes conditions avant de casser les prix.
Selon l’enquête UCM, les commerçants demandaient des mesures d’accompagnement de ce report :
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