La marge salariale, fixée à 1,1 % au-delà de l’inflation, est raisonnable et conforme à la loi sur la sauvegarde de la compétitivité. Une réflexion est prévue pour un relèvement plus important du salaire minimum, mais sans augmentation si possible des coûts pour les entreprises.
Davantage de souplesse est apportée aux employeurs puisque le nombre maximal d’heures supplémentaires sera porté de 100 à 120 par an.
La part des frais de déplacement à charge des employeurs est quelque peu augmentée, mais les partenaires sociaux poursuivront leur travail pour simplifier la situation existante et favoriser l’utilisation de moyens de transport durables et donc la mobilité, conformément aux attentes de l’UCM.
Un régime d’activation de l’indemnité de préavis sera élaboré afin de faciliter la remise à l’emploi des personnes licenciées. C’est positif au vu des pénuries de main-d’œuvre.
Le projet entériné la nuit dernière tend à répartir l’enveloppe bien-être de façon équitable et sans creuser de pièges à l’emploi.
La clause de paix sociale intégrée à l’accord est importante pour l’UCM. Le fait de donner un cadre aux négociations sectorielles est une garantie de relative sérénité et de cohérence du monde du travail.
Pour toutes ces raisons, l’UCM souhaite vivement que le projet d’accord puisse entrer en application dans toutes ses dimensions. Le modèle social belge mérite d’être préservé puisqu’il a abouti à un texte équilibré, qui tient compte des attentes des salariés comme des réalités des employeurs, et ouvre la porte à des améliorations du fonctionnement du marché du travail.
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