Les métiers de contact doivent rouvrir – le 6 janvier 2021

Les chiffres des contaminations et hospitalisations dues au Covid-19 diminuent. La réouverture des commerces et les fêtes de Noël n’ont pas relancé l’épidémie, malgré l’hiver qui s’est installé. La population, dans son ensemble, respecte les règles sanitaires. Il est essentiel de conserver cette adhésion. Pour cela, les restrictions imposées doivent demeurer compréhensibles, logiques et tenables.

Pour UCM, le contexte autorise la réouverture des métiers de contact, centres de fitness et agences de paris. Les professionnels de ces secteurs aspirent évidemment à reprendre leur travail et à retrouver leurs clients. Ils peuvent prendre et ont pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher la transmission du virus. Le rapport fourni par le gouvernement à propos des salons de coiffure n’a pas démontré l’existence d’un risque, concluant que “l’absence de preuves n’est pas une preuve de l’absence de risques”. C’est une argumentation très courte pour priver des milliers de personnes de leur gagne-pain.

Il faut aussi tenir compte de la réalité. Les salons de coiffure et d’esthétique sont ouverts en France, attirant une clientèle transfrontalière qui peut être à risque. De plus, il est de notoriété publique que des indépendants belges dans le besoin cèdent aux demandes pressantes de leurs clients et exercent leur métier en dehors de toute possibilité de contrôle.

En ce qui concerne l’horeca, l’événementiel, la culture, le sport et autres activités encore interdites, UCM demande un calendrier de reprise des activités. Il faut donner des perspectives à ces secteurs, en lien avec une campagne de vaccination qui doit être la plus rapide et la plus massive possible.

Dès que le vaccin protégera les personnes à risque, il sera raisonnable de lâcher du lest en gardant les gestes barrière. Il ne faut pas attendre une couverture quasi-totale de la population pour autoriser des activités conviviales ou festives. Tout le monde a hâte de retrouver une vie normale, mais pour les hommes et les femmes privés de revenus, la situation est infernale. Les aides ne suffisent plus. Il faut leur indiquer où est le bout du tunnel.