À partir de ce dimanche 1er décembre, les commerçants sont tenus de ne plus utiliser les pièces de un et de deux centimes. Ils doivent donc arrondir, non pas les prix, mais le montant total des achats, du moins en cas de paiement en liquide. UCM se réjouit de voir disparaître ces piécettes qui ne circulent pas, coûtent à l’État, encombrent les consommateurs et embêtent les commerçants.
La Belgique est le quatrième pays de la zone euro, après la Finlande, les Pays-Bas et l’Irlande, à éliminer les pièces de un et de deux centimes. Elles sont superflues et ne sont pratiquement plus utilisées que dans les pharmacies, les librairies et les magasins d’alimentation.
Les prix resteront inchangés, y compris pour les achats au poids. Le montant à payer sera toujours calculé au centime près. Ce n’est qu’à la caisse, sur le total des achats, que le montant sera arrondi si nécessaire de un ou deux centimes vers le haut ou vers le bas.
Cet arrondi est aléatoire. Il n’y aura donc globalement ni gain, ni perte ; ni pour les commerçants, ni pour les consommateurs.
Pour les paiements par carte, les commerçants ont le choix d’arrondir ou non le montant total. S’ils le font, ils doivent l’afficher. Dans tous les cas, le ticket de caisse doit indiquer le prix à payer au centime près et, si nécessaire, le prix arrondi au multiple de 5 centimes le plus proche.
L’arrondi à la caisse était autorisé depuis septembre 2014. Il est resté très peu pratiqué. Cette fois, il va se généraliser, non seulement parce que la loi le prévoit, mais surtout parce que l’approvisionnement va devenir impossible. La Belgique a cessé de frapper ces piécettes depuis plus de six mois. Cela lui coûtait plus de deux millions d’euros par an parce que le coût de fabrication est supérieur à la valeur faciale des pièces.
Aussi longtemps que les dix-neuf pays de la zone euro n’auront pas supprimé l’usage de ces pièces, elles garderont cours légal. Elles seront cependant vite oubliées et ne laisseront aucun regret. Il ne faudra pas longtemps pour que l’arrondi entre dans les mœurs et que les pièces de un et de deux centimes semblent sortir d’un monde disparu…
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