Après les fédérations patronales, la CSC et la CGSLB ont approuvé le projet d’accord interprofessionnel 2019-2020. Seul le syndicat socialiste a rejeté le texte longuement négocié. L’UCM appelle le gouvernement à respecter l’avis unanime des employeurs et très majoritaire des syndicats et à mettre en œuvre, en concertation avec les partenaires sociaux signataires, l’ensemble des dispositions de l’accord.
Le projet d’accord interprofessionnel conclu fin février est équilibré. La marge salariale, fixée à 1,1 % au-delà de l’indexation automatique, est raisonnable et conforme à la loi sur la sauvegarde de la compétitivité. Il rencontre certaines demandes des salariés (relèvement plus rapide du salaire minimum, prise en charge plus importante des frais de déplacement…) et des employeurs (passage de 100 à 120 heures supplémentaires possibles par an, activation d’une partie de l’indemnité de préavis…). Il répartit l’enveloppe bien-être de façon équitable et sans creuser de pièges à l’emploi.
L’existence d’un accord interprofessionnel est nécessaire à la paix sociale et à la cohérence du monde du travail. Le fait de donner un cadre aux négociations sectorielles et d’entreprises est une garantie de relative sérénité.
L’UCM souhaite vivement que le projet d’accord puisse entrer en application dans toutes ses dimensions. Le modèle social belge a fonctionné puisqu’il a abouti à un texte favorable au bon fonctionnement du marché du travail, texte rejeté par un seul syndicat minoritaire. Cette situation s’est déjà produite et n’a pas empêché la mise en œuvre des accords.
Le gouvernement rencontrera ce mercredi les partenaires sociaux. L’UCM plaidera pour le respect du résultat de la négociation.
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