15 avril 2021
La réouverture des métiers de contact et des magasins au 26 avril, comme prévu, est un soulagement. Le changement de stratégie vers une gestion des risques est bienvenu. Toutefois, les perspectives lointaines et conditionnelles pour l’Horeca et les autres secteurs sont une vive déception. Les restaurateurs en particulier espéraient recevoir à nouveau des clients à partir du 1er mai. Un protocole sanitaire était possible.
Les commerçants, coiffeurs, esthéticiens ou tatoueurs peuvent respirer. La période de fermeture (partielle pour les magasins) entamée le 27 mars touche à sa fin. Il reste l’amertume d’avoir à nouveau subi une restriction de leur activité sans aucune preuve ni indication que cela ait eu une quelconque influence sur la circulation du virus.
Pour les professionnels de l’Horeca, de la culture, du fitness, des agences de paris, de l’événementiel et du monde de la nuit, les décisions du jour sont décevantes. La perspective d’une reprise des activités s’éloigne à nouveau et reste conditionnelle.
UCM est convaincue, comme un nombre croissant d’épidémiologistes, comme les entrepreneurs de ces secteurs, qu’une approche dynamique est possible. Avec des protocoles sanitaires adaptés à la situation, il est possible d’autoriser davantage d’activités économiques, et d’éviter les explosions sociales et la multiplication des comportements à risques qui échappent à tout contrôle.
Treize mois après le premier confinement, la méthode de gestion de l’épidémie reste fondamentalement la même : couper radicalement dans les libertés et interdire à des milliers d’indépendants d’exercer leur métier et de gagner leur vie. Il faudra attendre le 8 mai pour une reprise très partielle et le mois de juin au mieux pour libérer l’activité, en lien avec la campagne de vaccination.
Les indépendants victimes des restrictions sont excédés. UCM appelle en tout cas le gouvernement fédéral à ne plus mégoter les aides comme ce fut le cas avec les commerçants. Le double droit passerelle doit être accessible à l’ensemble des indépendants dont l’activité est entravée de manière très dure par les mesures sanitaires, que le secteur puisse ouvrir ou non.