Les décisions du Comité de concertation de ce vendredi ont pour objectif de reprendre le contrôle de la circulation du virus, sans mettre l’économie à l’arrêt. Les nouvelles restrictions épargnent autant que possible les indépendants et les PME. Pour UCM, ce n’est certainement pas une victoire. Le sport, la culture et l’événementiel sont en veilleuse. L’horeca est à l’arrêt. La plupart des entrepreneurs continuent de souffrir et ont grand besoin de la solidarité annoncée. Pour eux, la coupe est plus que pleine : la gestion sanitaire de la crise (testing, tracing, quarantaine, application) a six mois de retard. Ça suffit !
UCM reconnaît bien entendu l’urgence sanitaire et comprend que les gouvernements fédéral et régionaux prennent de nouvelles mesures de restriction. Cette fois, l’activité économique n’est pas visée, à juste titre puisque les règles sanitaires y sont très correctement respectées, au prix des investissements nécessaires. Mais les entreprises sont et seront néanmoins victimes de la situation.
La fermeture de l’horeca, les nouvelles restrictions en matière de spectacles et de loisirs ou encore de transports en commun vident les centres-villes, nuisent à l’activité en général et au commerce en particulier. Le télétravail généralisé, les maladies, les quarantaines, les problèmes de garde d’enfants… rendent la gestion du personnel dans les PME très compliquée.
Le tour de vis de ce vendredi ne concerne pas directement les entrepreneurs, mais il accroît leurs difficultés. La prolongation des aides, en particulier du chômage temporaire pour force majeure coronavirus, est une nécessité.
Au-delà, UCM se joint donc à l’appel à la solidarité du Premier ministre. Chaque Belge devrait être conscient(e) de sa responsabilité pour éviter la transmission du virus, mais également pour permettre la résilience de son économie. C’est le moment, plus que jamais, de privilégier la proximité, les circuits courts, les produits et services locaux.
Enfin, UCM exprime l’incompréhension, la colère et la frustration des entrepreneurs. Ils doivent essayer de survivre malgré les restrictions, les interdictions, les obligations et surtout dans une terrible incertitude. Personne ne peut dire aujourd’hui dans quelles conditions ils pourront travailler lors des fêtes de fin d’année… qui doivent se préparer dès maintenant.
Ils paient les pots cassés de l’échec du contrôle sanitaire de l’épidémie. Il est difficile de comprendre et d’accepter que sept mois après le premier confinement, le testing soit débordé, le tracing inefficace, la quarantaine aléatoire et l’application Coronalert balbutiante. Dans les pays où tout cela fonctionne, il est possible de prendre des mesures ciblées et locales et de donner aux entrepreneurs un cadre stable et compatible avec l’exercice de leur métier.
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