UCM demandait avec insistance que les banques s’associent à l’effort des pouvoirs publics pour aider les indépendants et les PME à passer le cap du confinement. Un accord est intervenu ce dimanche. Il est de nature à donner de l’oxygène aux entrepreneurs qui en ont besoin ou en tout cas à la plupart d’entre eux. Il devra être évalué, impérativement si la crise se prolonge au-delà du 5 avril.
Le secteur financier s’engage d’une part à fournir aux indépendants et PME “viables” qui rencontrent des difficultés des reports de paiement sans frais jusqu’au 30 septembre. Ce sera aussi possible pour les prêts hypothécaires, mais uniquement sur le remboursement du capital.
D’autre part, des crédits de douze mois seront possibles également pour les entrepreneurs “viables”, grâce à une garantie de l’État. Les taux ne sont pas précisés.
UCM salue cet effort qui apporte une réponse au problème actuel. Sans recettes, la trésorerie des entrepreneurs s’assèche rapidement. Les reports de paiement et la possibilité de crédit court terme sont des réponses adéquates.
En revanche, la limitation aux entreprises “viables”, sans retards de paiement, peut être arbitraire. UCM appelle les banques à un examen au cas par cas et à la bienveillance. Cela vaut à la fois pour les reports et pour l’octroi des nouveaux crédits, qui devront se faire dans de bonnes conditions.
En outre, l’obligation de rattraper son retard pour le 30 septembre risque d’être une charge impossible si le confinement devait se prolonger.
L’accord avec les banques est donc substantiel, mais en deçà de ce que l’on pouvait espérer. Il devra, pour UCM, être réévalué si la situation dure et empire.
Les banques, qui ont bénéficié d’un soutien massif en 2008 porté par l’ensemble de la population, ont le devoir de soutenir les entrepreneurs.
Ceux-ci ont besoin de crédits mais le secteur financier a aussi besoin des indépendants et des PME pour vivre.
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